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L'ennéatype 4

  • Photo du rédacteur: Whizkid
    Whizkid
  • 7 sept. 2024
  • 5 min de lecture

«Moi, je ne veux surtout pas que mes blessures soient complètement guéries. Fuir la douleur et vouloir à tout prix oublier ne conduit qu'a l'immobilisme » (Ciel Phantomhive, Black Butler)


Portrait robot du 4

Le type 4 privilégie une approche émotionnelle tournée vers l’intérieur. Profondément sensible, il accorde une grande importance à l’intensité et à la sincérité de ses émotions. Il est souvent en quête de beauté et d’authenticité dans tout ce qu’il vit. Lorsqu'il se laisse guider par son ego, il aspire à se démarquer, parfois sans s’en rendre compte. Cette volonté d’être perçu comme unique peut devenir un trait dominant, le poussant à éviter tout ce qui pourrait sembler ordinaire. Cela alimente une comparaison constante avec les autres, qui semblent toujours posséder ce qui lui manque, nourrissant ainsi un sentiment d’envie.


Le 4 traverse fréquemment des états émotionnels variés et rapides, avec une tendance marquée pour la mélancolie, qu'il trouve souvent porteuse d'une certaine esthétique. Bien qu'il souhaite partager ses ressentis, il se sent parfois incapable de le faire de manière claire, ce qui peut rendre sa communication hésitante, voire énigmatique. Il rumine souvent ses pensées avant de les exprimer.


Perçu comme charismatique par beaucoup, certains peuvent aussi le juger un peu distant ou exagéré. Cependant, il excelle dans l’écoute et fait preuve d’une grande empathie, se révélant un confident attentionné. Les relations proches sont centrales dans sa vie, et il rêve souvent de rencontrer l'âme sœur. Pourtant, avec ceux qu'il aime, il oscille entre attirer et repousser, focalisant tour à tour sur leurs défauts en leur présence et sur leurs qualités en leur absence.


Le 4 possède une imagination débordante, qu’il préfère à la routine du quotidien, qu’il juge souvent terne. Il a tendance à se lancer dans des projets créatifs, mais il a parfois du mal à les mener à terme, à moins que ceux-ci ne mettent en valeur son originalité.

Lorsque le 4 évolue positivement, il accède à un sentiment de paix intérieure, découvrant la beauté dans la simplicité du quotidien et la partageant avec ceux qui l’entourent.


Traumatisme du 4 

Le 4 a souvent vécu une forte expérience d’abandon ou de perte dans son enfance. Cela a marqué son développement, et il porte en lui un sentiment profond de manque et de privation. Ce sentiment d’abandon alimente une nostalgie douloureuse d’un amour perdu ou impossible à atteindre, engendrant des périodes fréquentes de tristesse.


Les 4 réagissent différemment face à ce chagrin : certains acceptent la douleur avec résignation et se replient sur eux-mêmes, tandis que d’autres la combattent en se jetant dans une activité intense. Certains encore transforment ces émotions en source d'inspiration artistique.


La racine de ce traumatisme se trouve souvent dans une expérience réelle d’abandon durant l’enfance, comme un divorce ou la perte d’un parent. Parfois, cet abandon est ressenti à cause d’un parent inconstant, tour à tour distant et aimant, ou cruel et tendre. Ce sentiment d'injustice, d’avoir été privé de quelque chose de vital, peut laisser une colère latente envers la personne qui a provoqué cette blessure, renforçant l'idée que les autres ont reçu plus qu’eux.


Risques de confusion 

« Je suis original et incompris, comme je suis hypersensible les autres me trouve bizarre, j'aime l'art et l’esthétisme, je dois être forcément un 4 »


Il est humain de se croire unique et incompris puisque notre regard est souvent subjectif. A l'adolescence ce mécanisme est amplifié ( vous vous souvenez de votre période émo ? ). Une prise de recul objective demande plus d’énergie, de connaissances, et de temps. Elle est moins plaisante à effectuer, c'est pourquoi peu de personnes se rendent compte qu'ils ne sont pas spéciaux, hors normes et incompris ( Ils ont ouvert les yeux et ont constatés que les autres étaient pareils ! ).


Se croire unique et incompris ne veut pas dire qu'on est un 4, ça veut juste dire qu'on est aveugle^^.


Typage, vous êtes un 4 si :

  • Vous êtes perpétuellement en quête de votre véritable identité, une réflexion qui vous accompagne depuis toujours. Bien avant l’adolescence, vous étiez déjà plongé dans cette introspection profonde, et même une fois adulte, cette recherche reste au cœur de votre existence. Trouver des mots précis pour décrire votre personnalité est une obsession. Grâce à des années d’introspection, vous avez acquis une connaissance intime de vous-même, bien plus approfondie que la plupart des gens n’atteignent en toute une vie, et cela vous procure une certaine fierté. Vous plongez régulièrement dans l’exploration de vos émotions, parfois jusqu’à vous y perdre. Vous cherchez à atteindre une connexion intime avec une partie de vous-même, une sorte de grandeur perdue, qui vous fascine et vous hante à la fois. Cependant, malgré tous vos efforts, vous avez toujours l’impression qu’il manque quelque chose, comme si une pièce cruciale de votre puzzle intérieur vous échappait. Vous vous sentez incomplet et concentrez souvent votre énergie sur ce sentiment de vide. Les autres vous voient comme quelqu’un insatisfait, fuyant la réalité, mais vous pensez qu’ils ne saisissent pas la profondeur de votre souffrance. Paradoxalement, cette douleur, bien qu’accablante, semble vitale pour vous, car c’est dans ces moments-là que vous vous sentez véritablement vivant.


  • Vous avez toujours eu une sensibilité particulière, une perception des choses que vous estimez unique. Dès l’enfance, vous avez eu l’impression de capter des nuances de la réalité qui échappent à la majorité. Vous considérez que la plupart des gens ne perçoivent pas la beauté et la subtilité du monde comme vous. Là où d’autres voient quelque chose de simplement agréable, vous êtes profondément touché par un chant d’oiseau, une œuvre d’art ou une histoire glanée au hasard. Vous cultivez cette quête du beau autour de vous, soit à travers des moyens artistiques classiques, comme la peinture ou la poésie, soit en découvrant la beauté dans des aspects inattendus : les mathématiques, la mécanique, ou des rituels ordinaires. Cette sensibilité accrue vous fait sentir décalé, parfois même étranger à l’humanité. Vous avez souvent entendu que vous étiez mystérieux, excentrique, voire étrange. Cela vous flatte et vous dérange à la fois. Vous affirmez ne pas vouloir échanger votre singularité contre une vie ordinaire, mais en secret, vous ressentez une certaine jalousie envers ceux qui ne portent pas ce fardeau.


  • Exprimer qui vous êtes aux autres semble être une tâche presque impossible. Même si vous aviez une maîtrise parfaite du langage, deux obstacles persisteraient. Premièrement, votre monde intérieur est trop vaste et complexe pour être exprimé de manière claire et simple. Deuxièmement, chaque tentative d’expression de votre part semble trahir l’essence de ce que vous ressentez. En essayant de transmettre votre réalité intérieure au monde extérieur, les choses se déforment, deviennent incompréhensibles ou ridicules. Cette distorsion de votre identité pousse les autres à vous percevoir comme superficiel, voire comme un artiste en quête d’attention, cherchant désespérément à attirer les regards avec des modes éphémères. Cet échec constant à communiquer votre véritable nature vous plonge dans un profond sentiment de honte. Vous craignez que ceux que vous aimez finissent par vous abandonner, incapables de saisir qui vous êtes vraiment. Et pourtant, lorsque quelqu’un prétend vous comprendre, vous le rejetez : comment pourrait-il vous saisir ? Vous êtes le seul à avoir vécu cette profondeur, ce véritable drame. Et, en plus, s’ils vous comprenaient si facilement, cela signifierait que vous êtes tout à fait banal, ce qui est, pour vous, inconcevable.


Contre typage, vous n’êtes pas un 4 si :

  • Vous ne recherchez pas particulièrement à vivre des émotions fortes, qu’elles soient positives ou négatives.


  • Vous n’avez pas cette impression persistante qu’il vous manque quelque chose pour être pleinement heureux. Vous vous plaignez rarement et demandez peu de soutien émotionnel.


  • La beauté, sous toutes ses formes, ne vous obsède pas. Lorsque vous trouvez quelque chose agréable à regarder ou à expérimenter, vous n’êtes pas spécialement préoccupé par l’idée que les autres comprennent ou partagent vos émotions. Et si ce n’est pas le cas, cela vous laisse indifférent.


  • Vous n’avez pas l’habitude de vous perdre dans des réflexions profondes sur qui vous êtes. Votre connaissance de vous-même est plus en surface, et cela vous suffit amplement.


  • Les rêveries et les idées fantaisistes ne vous attirent pas, car vous n’en voyez ni l’utilité ni l’intérêt dans votre quotidien.

 
 
 

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